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13 février 2012 1 13 /02 /février /2012 11:29

Société

 

Avis à la population

         L’hiver est une saison froide. Susceptible de nuire à votre santé gravement. La température ressentie peut descendre jusqu’à moins 10° Celsius. Il est conseillé de se couvrir de vêtements chauds : pulls, manteau, écharpes, gants –en laine de préférence. Si le vent est au nord et souffle avec violence, évitez de commander un verre de bière à la terrasse d'un cafédans le cas où celle-ci s’avère particulièrement exposée. Surtout si vous vous trouvez entièrement nu. Commander plutôt dans ce cas un grog de rhum chaud. A la rigueur un Viandox. Enfin, si la neige est profonde, enfilez d’urgence des chaussettes, et cessez de marcher pieds nus dans vos tongs.                       

  Ces recommandations émanent du Ministère de la Santé.

L’Etat prend soin de vous.

 

bouzique-dans-la-neige-001.jpg

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11 février 2012 6 11 /02 /février /2012 14:03

Société

 

“Défendre l’humanité”

 

           Toutes les civilisations ne se valent pas. Celles qui défendent l’humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient”. (…) “Nous devons protéger notre civilisation.”.

            1- Ce propos n’a pas été tenu, comme on pourrait le croire, par un ultra barbu, wahhabiste, ou salafiste. Il a été tenu, comme on le sait, par le ministre de l’intérieur de l’état français. Lequel entend défendre de surcroît, et paradoxalement, l’idée de fraternité. Comme quoi, entre frères du même bord, on se découvre facilement un langage commun.

            2- “Défendre l’humanité”. En quoi consisterait ce noble projet ? A faire le contraire, exactement, de ce à quoi se livre le ministre de l’intérieur quand il profère son propos. La notion d’humanité, faut-il savoir, transcende et englobe toutes les civilisations. Défendre l’humanité, sur le plan éthique, c’est postuler l’égalité de valeur de toutes les cultures ou civilisations. Aucune d’entre elles, avancées ou non, ne peut être dite inférieure ou supérieure à une autre. Entre elles, des différences existent. Elles ont toutes leurs point forts et leurs points faibles. En droit, on peut avoir des préférences. Mais ce à quoi l’on a affaire, dans tous les cas, c’est à l’humanité. Il en est en somme des civilisations comme des personnes. Le petit Pierre, quatre ans, est une personne. En humanité, il n’est pas inférieur au ministre Guéant. Cette postulation fondamentale est d’ordre éthique. Elle existe en germe dans le précepte : “Tu ne tueras point.”. Aujourd’hui plus que jamais, chacun est en capacité d’étayer de sa voix la puissance symbolique de ce postulat dont dépend  la survie de l’humanité.

            3- Ceci ne signifie pas, politiquement, qu’il y ait obligation de se laisser marcher sur les pieds. Nous sommes, nous aussi, une civilisation boiteuse mais respectable.

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27 janvier 2012 5 27 /01 /janvier /2012 08:13

Société

 

                          Comment répondre ?

 

                                  – Allo ? Monsieur Dupont-Durand ?

                             – Ici le majordome. (photo)

                                                           Cantona 001

                                 – Vous n’êtes pas Monsieur Dupont-Durand ?

                             – Je suis le majordome … C’est à quel sujet, si l’on peut savoir ?

                             – Ici la Société …

                             – Excusez-moi, je vous interromps. Monsieur Dupont-Durand

                     ne traite aucune affaire à son domicile.–Eût-il la chance d’être

                              l’heureux bénéficiaire d’une croisière gratuite en Méditerranée.

 

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14 janvier 2012 6 14 /01 /janvier /2012 09:02

Société

Jean-Michel Besnier

“Demain les Posthumains”

Fayard, 2010, 208 p.

 

            En équilibre sur ses rollers, elle se campe devant vous et reprend son souffle. Elle est charmante. Ajustant ses protège-coudes en matière synthétique, elle vous regarde à travers le teinté de ses verres progressifs. Vous vous montrez aimable. Aussi vous confie-t-elle qu’elle est présentement dans une forme éblouissante. Que le petit pacemaker qu’elle porte sous le sein gauche est pour elle un objet de gloire, tout comme les deux sonotones qui lui ornent discrètement l’une et l’autre oreille. Elle bénéficie de surcroît du soutien inconditionnel de deux prothèses de la hanche, et c’est alors qu’elle vous gratifie du sourire lumineux d’un appareil dentaire d’acquisition récente, en matériau high tech. Non sans vous chanter les louanges des implants mammaires qui lui font la poitrine un peu ronde, et du confort incontestable que lui offre “Denys”, son anus artificiel. Le petit diamant qu’elle porte à la narine, c’est juste façon de rester jeune et de briller un peu. Un signal sonore, il fallait s’y attendre, retentit à ce moment dans le fond de son sac. On la sonne. Elle obéit. Ou plus exactement elle obtempère. La saisie du portable se fait en gestes réflexes, de façon mécanique. Le pouce, replié, à présent opère. Puis un bras humain conduit l’appareil à la hauteur de l’oreille. La tête s’incline. Le corps se détourne. La belle humanoïde n’est plus là. Elle est à l’écoute d’un très gentil robot qui lui apprend qu’elle a été sélectionnée. Elle est invitée à savourer un repas gratuit dans un restaurant chic qu’elle sera heureuse de connaître. Tandis qu’elle s’entretient avec l’intrus, le sentiment que vous n’existez plus à ses yeux vous autorise à vous éclipser. Votre départ, vous le savez, passera inaperçu. Vous avez le sentiment qu’il fait froid.

         Cet apologue pour mieux faire observer deux choses. La première est que la technologie, sans que nous y prenions garde, pénètre de plus en plus dans l’intimité de l’être humain. La seconde, que l’être humain, sans qu’il en ait tout à fait conscience, adopte les agirs (et peut-être la pensée) que lui commande la machine. De l’homme ou de la machine, qui mène la danse ? La réponse n’est pas assurée. “La question de savoir si la machine est humaine est évidemment toute tranchée, énonçait Lacan –elle ne l’est pas. Seulement, il s’agit de savoir si l’humain est si humain que ça.

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            –La crise économique et financière ? Le réchauffement climatique ? L’apparition d’un nouvel équilibre mondial ? La nécessité d’une croissance accrue ? Et de ce fait, d’un développement technologique accéléré ? Ce qui semble une évidence se discute. Car étant donné le développement conjoint des nanotechnologies, des biotechnologies, des sciences de l’information, et des sciences cognitives (N.B.I.C.), vers quel avenir cette logique implacable nous conduit-elle ? Quelle nouvelle espèce humaine -quels nouveaux humanoïdes sommes-nous en train de fabriquer ? Des clones, des automates, des robots intelligents, des cyborgs, des consciences virtuelles téléchargées dans des habitacles de matière inaltérable (afin d'assurer la survie) ?

            Au-delà des turbulences du moment, l’enjeu véritable auquel nous sommes confrontés (et sur lequel se taisent les politiques) me paraît aujourd’hui celui-là. Loin du tapage des campagnes électorales, c’est ce que l’excellent ouvrage de Jean-Marie Besnier, philosophe et professeur à la Sorbonne, vient vaillamment, mais vainement sans doute, nous rappeler.

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30 décembre 2011 5 30 /12 /décembre /2011 18:13

Société

Vœux

            Offrir ses vœux, oui. Mais comment ? Où trouver les mots qui font mouche, si l’on n’a pas la chance d’être poète ? Poète comme l’est par exemple Jean-Christophe ? A qui Carla et moi, en guise de remerciements, adressons ce billet :

            “Immense plaisir, Jean-Christophe, de recevoir tes vœux. Et admiration devant la qualité de la formulation. En vain avons-nous tenté, pour te répondre, de nous montrer à la hauteur. Avons-nous essayé de faire mieux, plus sobre, plus concis, plus court. Notre échec est patent. Tu es invincible. Nous déposons les armes. Ton triomphe éclate. Car en plus d’être brève, ta formule nous touche. Elle est mallarméenne. A la réciter, à la psalmodier nous trouvons plaisir. Je me suis même efforcé, personnellement, de l’apprendre par cœur. Permets donc, pour le bonheur du lecteur, que nous la citions sur notre blog dans son intégralité. Espérant ne pas trop l’écorcher :

bonne année

jc

            Un chef d’œuvre. Reflétant superbement le génie du temps.”

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 13:01

Société

 

 Werner Heisenberg

“La partie et le tout”

Le monde de la physique atomique

Champs sciences, 2010

 

            Je ne trouve pas le biais. Le biais qui me permettrait, en quelques mots significatifs, de parler de ce livre comme il le mérite. Voilà huit jours que j’en ai achevé la lecture. Je l’emporte partout, le feuillette, relis les phrases que j’ai soulignées au crayon. M’apprête à en recommencer entièrement la lecture. A refaire ainsi pas à pas l’itinéraire intellectuel de ce savant allemand, Werner Heisenberg, prix Nobel de physique en 1932 (notez la date), connu pour être l’un des fondateurs de la mécanique quantique. Célèbre également pour être l’auteur d’un énoncé fameux, celui des relations d’incertitudes. Enoncé selon lequel on ne peut connaître dans le même temps la position et la vitesse d’un objet quantique. Cette connaissance, au demeurant, étant “dépourvue de sens” aux yeux du physicien quantique ! Tout ceci résultant, bien entendu, de la théorie de la relativité formulée par Einstein en 1906.

            La découverte du monde atomique et de la théorie probabiliste des quantas inaugure un nouveau mode de pensée qui vient bousculer l’ancien. Une logique dans laquelle Einstein lui-même, qui s’oppose à Bohr et à Heisenberg, perd un peu son latin. Peut-on se contenter, en physique, d’une estimation statistique ? “Dieu, proteste Einstein, ne joue pas aux dés !”. Et la particule élémentaire, comment diable peut-elle être tout aussi bien une onde ? Eh bien, oui, désormais, grâce à la théorie quantique nous le savons : “une alternative (ou bien, ou bien) ne sollicite pas forcément les réponses oui ou non. Il existe des réponses qui consistent à fixer une certaine probabilité au oui ou au non. Qui portent même à reconnaître une certaine interférence entre le oui et non. Celle-ci ayant une valeur prédictive.(415). Ajoutez à cela que le réel n’est jamais perçu qu’en rapport à l’homme qui l’observe. Ainsi “l’observation perturbe le phénomène(184). De sorte que les atomes ne sont plus des “choses” ou des “objets”. Mais “des composants de situations d’observation(215).

            Les audaces et la rigueur de cette forme nouvelle de pensée touchent au fondement de l’exercice traditionnel de la raison. Fondement logique régi par le principe du tiers exclu (si A est B, il ne peut être C). Ce qui ne manque pas d’interroger la philosophie. A Munich, Leipzig, Berlin, Göttingen, les physiciens allemands et leurs hôtes européens se concertent, discutent entre eux à perte de vue, se laissent interpeller par des philosophes. Voyages, symposiums, séjours sportifs en montagne, navigations côtières en bateaux à voile, tout leur est occasion d’échanges approfondis. Ce sont ces échanges que nous rapporte Heisenberg, tel Platon nous relatant les discours de Socrate. On y entend Einstein, Pauli, Niels Bohr, Schrödinger, Otto Hahn, pour ne mentionner que les plus connus, tous lauréats du prix Nobel  de Physique. “L’âge d’or de la physique atomique”, se souvient Heisenberg.

            Curieusement : pas un mot des voisins, les Français ! Des autres Européens, oui, –qu’ils soient autrichiens, suédois, suisses, danois, anglais, italiens. Des Français : non. Silence sur Becquerel, Poincaré, Pierre et Marie Curie, de Broglie, Francis Perrin, Frédéric et Irène Joliot-Curie, tous comme lui prix Nobel de physique. L’homme, j’imagine, n’aimait pas trop la France. Pour lui un pays vaincu qui s’arroge le droit de se doter de l’arme atomique (378). Ce qui n’empêche par Werner, au demeurant joli garçon, et doté de tous les dons (notamment celui de jouer du piano, et de pratiquer les sports de pleine nature), d’être un camarade sympathique et ouvert, attentif à la pensée d’autrui. Exerçant même, lorsqu’il qu’il était étudiant, des responsabilités dans un “mouvement de jeunesse.”.

            De quel mouvement s’agissait-il exactement ? Heisenberg, malheureusement, ne nous l’indique pas. Mais à partir de là s’étend comme une ombre sur la vie de cet homme qui, sans prêter le flanc à l’idéologie nazie, fit le choix de demeurer en Allemagne durant la Seconde Guerre Mondiale et de poursuivre des recherches sur la fission de l’atome...

            Ce livre ample, profond, dépourvu du moindre algorithme, prend une place irremplaçable dans l’architecture de l’Histoire.

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17 décembre 2011 6 17 /12 /décembre /2011 12:51

Société

 

Ils ont fêté ça gentiment

hier au soir

 

bouteilles suite 001

 

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3 décembre 2011 6 03 /12 /décembre /2011 16:34

Société

 

“Mademoiselle” est morte.

 

            C’est décidé : la ministre des solidarités, Roselyne Bachelot, nous le fait savoir : la mention “Mademoiselle”, dans les formulaires administratifs, va disparaître. Ne paraîtra plus que “Madame”. De même ne verrons-nous plus la mention “Nom de jeune fille”, ou “Nom patronymique”. A sa place nous trouverons : “Nom de naissance”. Ce n’est pas tout. La mention “Nom d’épouse” va également s’évaporer. Se verra remplacée par la mention “Nom d’usage”. Ainsi par exemple : Nom de naissance : Bernard. Nom d’usage : Récamier. La divulgation de l’état matrimonial d’une personne par l’administration étant d’ores et déjà considérée comme un impair regrettable. Ainsi n’apparaîtra plus qu’une femme ne porte jamais que le nom du père ou le nom du mari. Ni qu’une jeune fille ou une célibataire se distinguent d’une femme mariée. Ces mesures, déclare la ministre, sont prises dans le dessein “d’obtenir l’égalité partout”. Et ce, faisant en sorte que les hommes et les femmes, les jeunes et les vieux ne soient plus différenciés. “Tous pareils”.

            N’est-ce pas là, penseront les optimistes, une mesure administrative dont il convient de se réjouir ? Une tentative louable de rapprocher les relations humaines de l’idéal républicain d’Egalité, et de Liberté ? Les mauvais coucheurs se montreront plus réservés. “Des mots, rien que des mots, grogneront-ils. On ne modifie pas les rapports sociaux avec des mots”. Les premiers se réjouiront peut-être à tort. Les seconds sous-estiment le pouvoir du langage.

            Les petites manipulations linguistiques auxquelles s’adonne Roselyne Bachelot ne sont pas anodines. En modifiant quelques vocables, elle touche au système symbolique sur lequel repose depuis quelques temps, disons plusieurs millénaires, notre civilisation. A savoir un système de vie collective réglementé. La figure symbolique de celui-ci peut se trouver, par exemple, dans la composition du jeu d’échecs. Un damier rigoureux. Des pièces différenciées (roi, reine, tour, fou, cavalier, pion). Et l’énoncé d’une règle du jeu. Vu d’aujourd’hui, outre qu’il n’accorde pas une part de droit égale à tous les sujets, ce système de vie collective souffre d’une carence grave. Il limite entre les humains le nombre des échanges possibles. (En premier lieu sexuel).

            Les retouches de vocabulaire de notre ministre ont ceci de significatif qu’elles participent (à son insu peut-être) d’une tendance contemporaine universelle. Une tendance à gommer les différences. A supprimer les lignes qui partagent l’espace social : pas d’interdits. A indifférencier les acteurs : tous des pions. A supprimer enfin la règle du jeu : pas de réglementation. Ceci afin d’étendre à tous, sans exception, la liberté de vendre et d’acheter. Afin d’étendre au maximum la liberté de circulation des gens et des marchandises. Une seule règle prévalant :

La liberté du Marché.

L’inconscient du monde est aujourd’hui libéral.

 

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3 octobre 2011 1 03 /10 /octobre /2011 12:46

Société

 

Maldonne

 (Lettre à "M", magazine hebdomadaire du Journal Le Monde)

 

 

             Quelques amis, ma femme et moi, recevons avec stupeur le second numéro de “M”, le nouveau magazine hebdomadaire du quotidien le Monde. Cette publication clinquante, où domine la publicité de luxe, ne va pas du tout contrairement à ce que vous imaginez “avec notre teint”. Notre teint de lecteur fidèle de votre journal. Il y a maldonne. Vous avez confondu notre adresse avec celle du salon de coiffure. “M”, à nos yeux, illustre parfaitement ce à quoi sans doute est confronté votre quotidien “soumis à la tyrannie des marchés”. Nous ne pensions pas que ce fut à ce point. A ce degré de compromission et d’ingénuité enjouées. Excusez-nous. Nous ne sommes pas de ce monde là. Nous y placer comme vous le faites est un acte désobligeant. Il nous fait un peu honte. Votre titre, au demeurant, pourrait être un lapsus. C’est-à-dire un acte réussi. “M….” en français a une signification précise.

 

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2 juillet 2011 6 02 /07 /juillet /2011 14:12

Société

 

Bonheur, place Tahrir

  

            Une musulmane voilée. Un copte. Un vieil homme de 80 ans. Un jeune homme homosexuel. Un chef d’entreprise ébloui dont la fille, 23 ans, fabriquait des cocktails Molotov. Un prof. Une chanteuse. Un chauffeur de taxi. Un groupe de jeunes gens réuni dans un square. Un père dont le fils a été blessé à vie. D’autres.

            Des gens du peuple égyptien parlent. Ils étaient place Tahrir. Ont connu une “extase”. Ils ont été “changés”. Ont vécu un rêve dont ils ne savaient pas qu’ils le rêvaient”.

            Reportage radiophonique d’une heure. Je garde en l’oreille le rire clair, un rire d’azur inextinguible, de la jeune femme musulmane. –“Vous portez le voile mais vous avez mis, aujourd’hui, un pantalon…” “Ah ! Monsieur, vous avez remarqué ? Ne venez pas me voir dans un an !”. La jeune femme égyptienne, à n’en pas douter, connaît en ce jour le bonheur.

            Un document sonore exceptionnel, historique. France-Culture.

 

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